Dans le monde…
« Emploi : la terrible prédiction de la Banque mondiale », titraient mardi LesEchos.fr : « l’automatisation pourrait faire disparaître près de 70% des emplois dans les pays en voie de développement, selon le directeur de l’institution (…). Les plus touchés seraient l'Ethiopie, la Chine et la Thaïlande (…). Les destructions d'emplois devraient également affecter les pays pauvres, qui bénéficient actuellement d'une partie des délocalisations à l'échelle mondiale. Les pays les plus développés, confrontés à une hausse du chômage, pourraient en effet rapatrier une partie de leurs activités, créant par là-même des mouvements de migrations de travailleurs pauvres vers les économies les plus riches. Sans concertations entre les pays, ces mouvements pourraient recréer des tensions géopolitiques, a souligné Jim Yong Kim ».
Avec une progression de 0,7% au premier trimestre, la croissance américaine a atteint son plus bas depuis trois ans (LesEchos.fr du 28/04).
Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en mars à 9,5%, son plus bas niveau depuis avril 2009, a annoncé mardi l’Office européen des statistiques Eurostat. Après avoir atteint un pic à 12,1% en mars/avril 2013 dans le sillage de la crise, il est depuis dans une phase descendante. Le secteur manufacturier a par ailleurs connu un début de deuxième trimestre dynamique, avec sa croissance la plus forte depuis six ans, selon l’indice PMI de Markit divulgué mardi, à 56,7 en avril après 56,2 en mars (Les Echos du 03/05). Enfin, les prix à la production industrielle y ont baissé de 0,3% en mars sur un mois grâce à l’énergie (Les Echos du 04/05).
L’indice Markit des directeurs d’achat de PMI en Chine s’est établi à 50,3 en avril, au plus bas depuis huit mois, ce qui montre un net essoufflement de l’activité manufacturière dans le pays (Les Echos du 04/05).
En France…
Si la croissance française a ralenti en début d'année, la progression de 0,3%, conforme aux attentes, repose avant tout sur les entreprises (LesEchos.fr du 28/04). Le nombre de défaillances de ces dernières est d’ailleurs en net recul au premier trimestre 2017, passant sous la barre des 16 000, soit -3,9% sur un an. L'industrie et la construction confirment en particulier leur rétablissement (LesEchos.fr du 03/05).
Dans un article publié le 27 avril, UsineNouvelle.com constate, chiffres à l’appui, que « l’industrie se transforme profondément. Depuis 1999, l’hémorragie des emplois industriels a surtout concerné les postes d’ouvriers. Le nombre de cadres a, lui, progressé ». Les raisons : « la fabrication, de plus en plus automatisée, concentre de moins en moins d’emplois (…). A l’inverse, pour résister à la compétition internationale, l’industrie a renforcé ses efforts de R&D, de conception ou de marketing (…). L'émergence de l'usine du futur et la robotisation accélérée des sites de production ne devraient pas infléchir cette tendance ».
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