Lu dans Les Echos vendredi dernier : « un vent d’optimisme souffle chez les grands industriels mondiaux, [plusieurs d’entre eux ayant dévoilé des résultats supérieurs aux attentes]. ‘Nous constatons globalement des signaux positifs dans l’économie’, a souligné le directeur financier d’Unilever. Un constat partagé par des acteurs des biens d’équipement comme Schneider ou ABB, qui constatent également des évolutions positives dans la conjoncture mondiale. Les géants de l’industrie restent néanmoins prudents sur les mois à venir compte tenu des incertitudes liées au contexte géopolitique. L’élection présidentielle en France suscite de la nervosité ».
Si les résultats du premier tour les ont quelque peu rassurés, notre pays a aussi des raisons de croire en l’avenir. L'Insee a ainsi confirmé mardi que le prochain président de la République profitera en début de mandat d'une conjoncture économique bien meilleure que celle de son prédécesseur : si le climat des affaires n'a pas bougé en avril, il « reste favorable » à 104 points, soit 4 points au-dessus de sa moyenne de long terme. Le moral des chefs d'entreprises a même progressé de trois points dans l'industrie où la confiance des patrons français est au plus haut depuis juin 2011 ! L'Insee note que « les carnets de commandes globaux et étrangers, déjà nettement au-dessus de la normale en mars, se regarnissent » (Les Echos du 26/04).
Autre signe encourageant pour la France, « neuf diplômés sur dix ont un emploi au bout d'un an », titraient LesEchos.fr vendredi dernier : « malgré le coup de frein de la crise de 2008, rentrer sur le marché du travail trois ans ou plus après avoir arpenté les amphithéâtres de la fac ou d'une grande école assure toujours une insertion professionnelle rapide à défaut d'être celle qui est souhaitée, montre le baromètre publié par l'Association pour l'emploi des cadres ». L’Apec, dans sa note de conjoncture trimestrielle, relève aussi une forte dynamique du marché de l’emploi des cadres (Challenges.fr du 21/04). Et ce même si les chiffres du chômage de mars dévoilés mercredi soir ne sont pas bons : sur un mois, le nombre d'inscrits à Pôle emploi en catégorie A, sans aucune activité, a augmenté de 43 700, soit + 1,3% (LesEchos.fr du 26/04).
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