Dans le monde...
La croissance du crédit aux entreprises dans la zone euro a connu, en octobre, sa plus forte hausse - +2,1% après +1,9% en septembre - depuis cinq ans et demi (Les Echos du 29/11).
La croissance du Royaume-Uni s’est établie à 0,5% au troisième trimestre, confirmant la vigueur de l’économie depuis le vote pour le Brexit. Une évolution conforme aux attentes des économistes (Les Echos du 28/11).
Les commandes à l’industrie en Italie ont progressé de 2,6% en septembre sur un an, après avoir augmenté en août de 16,5% (Les Echos du 28/11).
L’activité dans le secteur manufacturier au Japon a légèrement ralenti en novembre sur un mois du fait d’une plus faible croissance des nouvelles commandes (Les Echos du 25/11).
En France...
Le nombre de chômeurs de catégorie A a reculé de 0,3 % au mois d'octobre et de 0,8 % sur le trimestre. Sur un an, la barre des 100 000 chômeurs en moins est légèrement dépassée. « Les planètes sont-elles en train de s'aligner pour François Hollande ? », s’interrogent LesEchos.fr : « il en est convaincu, et pourrait se porter candidat (...). Il lui restera quand même une autre belle courbe à inverser : celle de son impopularité. D'autant que les mauvais esprits rappelleront que, depuis mai 2012, le nombre de chômeurs s'est accru de plus de 550 000 personnes ».
Le moral des dirigeants des très petites entreprises, les fameuses TPE, faiblit. Ils ne sont plus que 28% à se déclarer optimistes sur la situation en France, selon Ifop-Fiducial, soit 4 points de moins par rapport à juillet (Les Echos du 30/11).
Suite à la victoire de François Fillon dimanche à la primaire de la droite, UsineNouvelle.com, tout en notant le peu d’intérêt du candidat pour l’industrie, résume son programme sur les entreprises en général : il « souhaite augmenter la TVA de deux points, ce qui permettrait de baisser les charges des entreprises. L’ancien chef du gouvernement veut transformer le CICE en allègements de charges générales, et y ajouter une baisse de 25 milliards d'euros de charges. Au total, il veut arriver à une baisse des charges et impôts sur les entreprises de 40 milliards d’euros. Il veut aussi rendre déductible de l’impôt sur le revenu 30% des investissements dans des start-up pour qu’elles puissent trouver des fonds propres plus facilement (...).
Il souhaite supprimer les 35 heures et la durée légale du travail pour laisser les entreprises négocier (...). Il pense que les accords d’entreprises doivent prévaloir sur les accords de branche négociés par des syndiqués jugés politisés et déconnectés du terrain. Ainsi, pour François Fillon, il faut réduire leur empreinte dans les entreprises en supprimant le monopole de présentation syndicale au premier tour des élections professionnelles ».
Si le dispositif de suramortissement fiscal des investissements productifs a déjà été prolongé jusqu’en avril 2017, les industriels militent pour inscrire dans le projet de loi rectificative son allongement jusqu’en décembre, au-delà donc de la présidentielle, souligne UsineNouvelle.com.
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