L’intégration d’Airbus par Airbus Group se traduira par des centaines de suppressions de postes dans les fonctions support en France et en Allemagne, soulignent ce mercredi Les Echos. La CFTC avance le chiffre de 780 et FO plus de 1 000. A ceux qui s’étonnent de ces énormes plans de réorganisation malgré des carnets de commandes pleins à craquer, UsineNouvelle.com répond : « partout, les industriels serrent les boulons. Recherche de compétitivité en raison d’une féroce compétition mondiale entre avionneurs mais aussi entre compagnies aériennes, investissements dans des procédés toujours plus robotisés à l’image du chemin emprunté par le secteur automobile, implantations dans les pays low cost ou situés en zone dollars... Dans la vaste chaîne de valeur, des compagnies aériennes jusqu’au plus petit sous-traitant, chacun fait pression sur le voisin d'en bas. On voit mal comment le secteur, et la filière française en particulier, pourrait au regard de cette dynamique voir ses effectifs augmenter. Seule certitude : les emplois changeront peu à peu de nature, à la faveur d’une présence grandissante des technologies numériques dans l’appareil de production ». Moins politiquement correct, Challenges.fr explique qu’il s’agit certes là de « l'effet de la concurrence, mais aussi de la volonté de remonter du cash aux actionnaires »...
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