Tel est le titre principal de la une des Echos ce jeudi 3 mars 2016.
Selon le quotidien, elle « bénéficie d'un environnement porteur, mais n'arrive pas à en tirer totalement profit. Telle est la conclusion du recensement effectué par le cabinet Trendeo pour 2015. Malgré la baisse du pétrole et la faiblesse des taux d'intérêt et de l'euro, l'Hexagone a encore perdu 44 usines, contre 54 l'année précédente et 140 en 2013. Si 190 usines ont fermé, la France a vu l'ouverture de 146 sites dans des domaines comme la chimie ou le traitement des déchets. Dans le même temps, l'érosion du nombre de sites industriels s'est poursuivie dans des secteurs comme la production de meubles ou la plasturgie. 'Au total, depuis 2009, on estime que la France a perdu environ 6% de ses sites industriels de plus de 10 salariés', explique (...) Trendeo. Second constat, les usines ont continué à diminuer en taille. Entre 2009 et 2015, le nombre médian de salariés est passé de 30 à 20 (...). Au total, le solde net entre les annonces de créations et de suppressions de postes dans l'industrie manufacturière est resté négatif ».
Autre sujet de préoccupation, l'article souligne que si « l'automobile, l'aéronautique, l'armement et la mécanique ont connu une belle année 2015 (...), l'investissement reste pénalisé par un manque de confiance en l'avenir ».

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