La production manufacturière et la consommation ont toutes deux reculé en France en octobre et le secteur marchand n'a quasiment pas créé d'emplois au troisième trimestre. D'après Les Echos de vendredi dernier, « rien n'y fait : malgré un net soutien de la consommation des ménages, dopée par la baisse des prix du pétrole et le recul d'inflation, malgré la forte amélioration de la compétitivité de ses entreprises grâce à la dépréciation de l'euro et le Cice-pacte de responsabilité, l'économie française reste en panne.
La raison ? La croissance accélérée de la part des importations dans la satisfaction de la demande intérieure (...). En clair, une grosse partie de la demande additionnelle profite à nos concurrents étrangers. De quoi, au passage, faire réfléchir ceux qui prônent une politique de relance. La leçon de tout cela est qu'il existe un vrai problème structurel d'offre en France que la hausse de la profitabilité n'a pas corrigé ».
La production industrielle a reculé pour le troisième mois d'affilée aux USA (Les Echos du 17/12).
Pourtant, les industriels américains continuent à relocaliser leurs productions destinées au marché domestique.
D'après le dernier sondage réalisé par le Boston consulting group en septembre, 53% des dirigeants de groupes américains réalisant plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires ont déjà relocalisé une partie de leur activité ces dernières années ou réfléchissent à le faire (UsineNouvelle.com du 14/12).
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