Entre le gouvernement et le double patron, le torchon brûle.
« Macron recadre Ghosn », titraient LesEchos.fr jeudi dernier. « Ghosn est PDG de Renault-Nissan, pas actionnaire », déclarait le ministre. Tout en assurant « partager la vision stratégique » du PDG, il estime qu'un « rééquilibrage des pouvoirs » avec le constructeur japonais risquerait « d'abîmer l'alliance », rappelant au passage que l'Etat avait pris un risque en s'engageant avec Renault pour reprendre Nissan à la période où le japonais allait mal et qu'il est donc normal qu'il en récolte aujourd'hui les fruits. Ce dernier s'est dit lundi « inquiet » de la récente montée de l'Etat français au sein du capital de son partenaire Renault, tout en refusant de commenter les rumeurs de projets de « rééquilibrage » de l'alliance (Challenges.fr du 02/11). Mais mardi, on apprenait que M. Ghosn convoquait pour ce vendredi un conseil d'administration extraordinaire pour faire le point sur ce conflit larvé (Les Echos du 04/11)...
[widgetkit id=13]