La croissance française devrait être, selon l'OCDE et la Banque de France, respectivement de 1,1% et 1,2% en 2015. Des prévisions plus optimistes que celle du gouvernement qui table sur 1%, mais avec des inquiétudes qui demeurent néanmoins en matière de chômage et d'investissement (UsineNouvelle.com du 05/06). A raison : le chômage baisse en effet moins vite en France que dans la zone euro, constataient Les Echos vendredi dernier. La croissance, moins dynamique dans l'Hexagone que dans les pays voisins, et les faibles marges des entreprises expliquent ce décalage.

Le déficit commercial de la France s'est, quant à lui, nettement réduit en avril pour atteindre 3 milliards d'euros, soit 1,4 milliard de moins qu'en mars, sous l'effet d'une baisse des achats en hydrocarbures et d'une hausse des ventes aéronautiques, ont annoncé les Douanes vendredi dernier (Challenges.fr du 05/06). L'Etat a enregistré un déficit cumulé depuis le début de l'année inférieur fin avril de 4,4 milliards d'euros sur un an, à 59,8 milliards d'euros contre 64,2 milliards en avril 2014, a annoncé mardi le ministère des Finances, essentiellement en raison d'une diminution des dépenses (Challenges.fr du 09/06).

« Dix ans après leur création, les pôles de compétitivité remontent au créneau », titrait UsineNouvelle.com vendredi dernier : « sous l'avalanche des structures et programmes dédiés à l'innovation – Nouvelle France Industrielle, labels French Tech, IRT...– on les avait presque oubliés. Dix ans après leur naissance en 2005, les pôles de compétitivité revendiquent la création de l'écosystème à l'origine de ce foisonnement. Et se préparent à un virage important, pour cause de restrictions budgétaires et de nouvelle carte des Régions ».

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