Lors des premières Rencontres parlementaires des entreprises de tailles intermédiaires qui se sont tenues le 4 juin, le député PS Christian Assaf a présenté une proposition de loi déposée avec 115 députés pour protéger les intérêts des actionnaires des ETI qui ouvrent leur capital aux grands groupes. Objectif : leur permettre de croître sans se faire piller ou entraver dans leur développement.
Les responsables de l'association regroupant les ETI françaises Asmep-ETI et la députée Karine Berger ont également signé un appel les engageant à promouvoir le développement de ces entreprises qui font le succès de l'économie allemande et dont la France manque cruellement. Bpifrance estime à près de 600 le nombre d'ETI qui devraient connaître une forte croissance dans les prochaines années (UsineNouvelle.com du 04/06).
Dans une interview au Figaro le 4 juin, le numéro deux du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a dénoncé un « harcèlement fiscal jamais vu » sur les entreprises françaises et évoqué une possible sortie de l'organisation patronale du pacte de responsabilité (UsineNouvelle.com du 04/06). Le ministre du Travail François Rebsamen lui a répliqué en lui intimant de cesser de « geindre » (Les Echos du 05/06). Réunis de leur côté la semaine dernière en congrès à Marseille, les militants de la CFDT se demandaient s'ils devaient encore croire à des contreparties patronales aux allègements de charges prévus dans le pacte (UsineNouvelle.com du 05/06)...
Missionné pour déminer le sujet sensible du compte pénibilité, l'ex DRH de Renault Michel de Virville propose de comptabiliser l'exposition des salariés à la pénibilité en moyenne annuelle et non plus par mois. Une solution pour simplifier ce dispositif qui suscite une forte grogne patronale (UsineNouvelle.com du 11/06).
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