« L'OCDE voit des signes de reprise en France », titrait lundi Challenges.fr. Selon l'Organisation de coopération et de développement économique, la courbe de l'indicateur composite avancé français, qui était descendante jusqu'en avril 2013, a changé de tendance et remonte légèrement depuis. Il faut néanmoins attendre entre six et neuf mois avant que ce renversement ne se traduise réellement dans l'économie.
Même optimisme raisonné en une de L'Usine Nouvelle ce jeudi : « ça repart. Timidement, mais ça repart... ». L'hebdomadaire publie une enquête sur ce sujet à travers six secteurs : la chimie, la mécanique, la plasturgie, les biens d'équipement, la sidérurgie et les équipements électriques.
Dans les faits, la production industrielle française a baissé de 0,4% sur 2013, selon l'Insee, qui prévoit aussi un rebond cette année, après trois premiers mois prédits « plus difficiles » (Les Echos du 11/02). Autre signe encourageant, toujours selon l'Insee, l'investissement des entreprises manufacturières françaises pourrait progresser de 3% cette année. Ces résultats doivent toutefois être maniés avec prudence, les chefs d'entreprises étant traditionnellement optimistes en début d'année (LaTribune.fr du 06/02). Ainsi, modéraient Les Echos le week-end dernier, « la faiblesse des investissements, qui resteront de 10% inférieurs au niveau de 2007, reste problématique. Elle mine les capacités de rebond des industriels français à l'export alors que des signes de reprise apparaissent dans la zone euro. L'étroitesse des marges, qui étaient en 2012-2013 à leur plus bas niveau depuis les années 1960, empêche les entreprises d'investir. Le taux d'utilisation des usines est encore trop faible pour donner confiance aux industriels ».

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