Selon Eurostat, la production industrielle de la zone euro a bondi de 0,2 % en avril sur un mois, alors que les économistes tablaient sur une baisse de 0,2 %. Le Portugal et la Grèce sont les pays qui connaissent les plus fortes chutes, respectivement de 3,6 et 3,5 %. La France, quant à elle, affiche – 0,3 % (UsineNouvelle.com du 15/06).
Dans son premier « rapport sur la compétitivité de l’Union de l’innovation », la Commission européenne met en avant les progrès de l’Europe en matière de recherche mais insiste sur l’urgence d’un effort accru pour rattraper le retard sur les Etats-Unis et le Japon (newsletter d’Industrie & Technologie du 10/06).
Industrie & Technologies de juin consacre sa couverture et tout un dossier aux « 100 premiers centres de R&D en France ».
Les mauvaises nouvelles continuent pour les industriels français. Après la hausse inattendue des tarifs d’électricité (voir revue de presse de la semaine dernière), ils viennent d’apprendre que le gel de ceux du gaz annoncé début avril pourrait s’appliquer uniquement aux ménages et pas aux entreprises (Les Echos du 16/06).
A moins d’un an des élections présidentielles, c’est au tour de Marine Le Pen de s’emparer du thème de l’industrie. Si elle est élue, la présidente du Front National promet que « 500 000 emplois industriels seront créés en 5 ans ». Et, Ô surprise, ce petit miracle serait réalisable grâce à des mesures protectionnistes. Peu importe d’ailleurs que ces dernières soient aujourd’hui interdites dans l’Union européenne… Autre outil évidemment plébiscité par la candidate qui réfute « totalement l’idéologie d’une économie sans usines, qui ne vivrait que de services » : « une vaste campagne de valorisation du Made in France » (cela ne vous rappelle rien ?) et le vote d’une « grande loi ‘Achetons français’ qui donnera priorité aux PME, et aux PME françaises, dans les marchés publics ». UsineNouvelle.com du 10 juin, qui relaie l’information, conclut que cette prise de parole « marque sans doute le point de départ de l’offensive de la leader d’extrême droite pour conquérir les votes de l’électorat ouvrier et populaire, mais aussi celui des entrepreneurs des PME ».
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