Matthieu Tenenbaum, l’un des trois cadres de Renault accusés à tort d’espionnage industriel, a accepté l’offre du constructeur de réintégrer l’entreprise, au contraire de ses deux autres confrères. Il a repris le travail le 2 mai (LeFigaro.fr du 28/04).
A l’inverse et sans surprise, le licenciement de Dominique Gevrey, l’ancien membre du service de sécurité mis en examen pour escroquerie, devrait être effectif dans les prochains jours (Challenges.fr du 29/04). Et, comme le dit si bien le proverbe, « là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir », ce dernier porte plainte contre un certain Gérard Leclercq et contre tout autre pour recel de violation du secret de l’instruction. UsineNouvelle.com du 2 mai explique : « Gérard Leclercq (…) serait la personne ayant convoqué Dominique Gevrey à son entretien préalable de licenciement (…). L’avocat reproche notamment à la direction du groupe d’avoir motivé sa décision de licenciement en se fondant sur le dossier pénal. Il précise aussi que Gérard Leclercq n’est plus chargé des ressources humaines, mais des fabrications et fournisseurs » (Challenges.fr du 02/05).
C’est dans ce contexte que s’est tenue le 29 avril, au Palais des Congrès de Paris, l’assemblée générale du constructeur dans une atmosphère tendue. Mais, soulignent Les Echos du 2 mai, « les actionnaires (…) n’ont pas vraiment eu l’occasion d’exprimer leur mécontentement ». Les organisateurs avaient en effet pris soin d’annoncer qu’en raison de leur nombre élevé, certaines questions recevraient ultérieurement une réponse écrite. Curieusement, il semble que ce sort ait été réservé aux plus sensibles.
Pour être complet, ajoutons que L’Usine Nouvelle du 28 avril consacre sa une au groupe en identifiant les différents axes qui lui permettraient de retrouver son lustre après le scandale.
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