Interrogé vendredi dernier sur Europe 1, le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier a évoqué des défaillances dans la maintenance de la signalisation des voies comme étant à l'origine possible de l'accident de train survenu la veille près de Pau : la collision entre un TGV et un TER a fait 13 blessés dont deux graves (20Minutes.fr du 18/07).
Le Parlement a justement adopté définitivement dans la nuit de mardi à mercredi, par un ultime vote du Sénat, la réforme ferroviaire à l'origine de la grève de juin.
Elle vise à mettre fin à la séparation entre Réseau ferré de France et la SNCF, à l'origine de surcoûts et de difficultés à coordonner les travaux, et à préparer l'ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers, en 2022 au plus tard. Elle crée un groupe public ferroviaire, constitué d'un établissement public de tête « mère » (la future SNCF) et de deux établissements « filles » : le gestionnaire d'infrastructure - SNCF Réseau - et l'exploitant - SNCF Mobilités. Elle sera mise en œuvre « dans les prochains jours » a assuré le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier (Challenges.fr et UsineNouvelle.com du 23/07).
Après les quais à raboter, les tunnels. Le Canard Enchaîné révèle mercredi que des infrastructures devront être modifiées pour permettre la circulation des trains spéciaux transportant des camions qui emprunteront la nouvelle autoroute ferroviaire française entre le Pas-de-Calais et les Landes : « les wagons commandés sont trop bas et trop larges pour le réseau actuel. Il faudrait donc raboter, outre les quais, certains tunnels dans le sens de la largeur, ce qui est possible, mais coûteux », révèle l'article qui chiffre à 311 millions d'euros le coût des adaptations pour RFF selon qui « c'était connu depuis le départ » (Challenges.fr du 22/07).
Alstom a enregistré des commandes record au premier trimestre 2014-15 grâce à un contrat ferroviaire géant en Afrique du Sud. Mais ses ventes ont continué à souffrir d'une conjoncture défavorable dans l'énergie, secteur dont il va se désengager (Challenges.fr du 23/07).
Le tribunal de commerce d'Orléans a validé le seul dossier de reprise encore en lice du spécialiste de la maintenance ferroviaire SDHF par son principal client, le loueur de wagons de marchandises et de locomotives Millet. Mais 29 postes seront supprimés (Les Echos du 21/07).
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