Le gouverneur d’une province japonaise a demandé la suspension de deux des trois réacteurs actuellement en service dans le pays, selon le Japan Times. Il souhaite que les normes de sécurité soient réexaminées, notamment en raison de récents séismes (UsineNouvelle.com du 26/08).
Areva lance sa restructuration en engageant le transfert de ses actifs dédiés au combustible nucléaire vers une nouvelle entité, NewCo (UsineNouvelle.com du 30/08).
Challenges.fr nous explique pourquoi, « alors que l'électricien vient de trouver un accord avec l'Etat sur l'indemnisation de la fermeture de la centrale de Fessenheim, EDF se terre dans le silence ». Il s’agit d’un « mutisme stratégique sur ce dossier hautement politique » à l’approche des prochaines élections. Si François Hollande, qui avait fait de la fermeture une promesse de campagne, est réélu, « les négociations entreront dans le dur » sur les modalités de paiement. En revanche, « si un président de droite revient à l’Elysée l’an prochain, la situation est alors très simple. Il ne se passera rien puisque tous les candidats d’opposition, de Nicolas Sarkozy à Alain Juppé, sont favorables au prolongement de Fessenheim »...
UsineNouvelle.com souligne par ailleurs qu’avec le départ d’Emmanuel Macron, EDF perd un allié au gouvernement, le désormais ex-ministre ayant défendu sans cesse les intérêts de l’électricien tout en soutenant ses projets internationaux, en particulier en Angleterre. La filiale EDF Energy Renewables de l’électricien français vient notamment de remporter au Royaume-Uni un contrat de plus de 15 millions d'euros portant sur un système de stockage par batterie d’une puissance de 49 MW (UsineNouvelle.com du 31/08). « Hinkley Point ou renouvelables, telle est la question au Royaume-Uni », titrait en revanche LaTribune.fr jeudi dernier. Alors que l’opinion britannique doute de plus en plus de l'intérêt d'une nouvelle centrale nucléaire, le feu vert a été donné au développement de la plus grande ferme éolienne offshore au monde. Dans un contexte budgétaire contraint, nucléaire et énergies renouvelables s'opposent de plus en plus frontalement dans l'opinion publique. Et de plus en plus souvent au bénéfice de ces dernières. Cinq administrateurs salariés d'EDF ont par ailleurs saisi la justice pour demander l'annulation de la délibération du conseil d'administration avalisant le projet de réacteur EPR au Royaume-Uni. Ils reprochent au PDG du groupe de ne pas les avoir informés que le gouvernement britannique souhaitait se donner « un peu plus de temps » sur ce dossier (LesEchos.fr du 31/08).
Huit mois après, seuls 25 pays – dont la France - représentant 2% des émissions mondiales ont ratifié le texte issu de la COP21. De quoi inquiéter son ancien président Laurent Fabius, qui s’en est ému publiquement cette semaine (LaTribune.fr du 30/08). Pour autant, l’Hexagone serait malvenu de donner des leçons. « Energies renouvelables : le monde bascule, la France patine », titrait ainsi lundi LaTribune.fr. Sur la planète, les énergies renouvelables battent en effet record sur record. D’après le dernier rapport publié par EY, elles représentent une part prépondérante des fusions et acquisitions dans l'énergie et continuent de séduire les investisseurs, portés par la forte demande en énergie des pays en développement et les politiques pro-renouvelables adoptées dans certaines régions, notamment en Afrique. Les mécanismes de soutien en vigueur dans de nombreux pays en font des investissements particulièrement sûrs, dans un contexte global de plus en plus incertain. Une autre étude d’As you Sow et Corporate Knights démontre que les entreprises positionnées sur les énergies renouvelables affichent des rendements sensiblement supérieurs à celles spécialisées dans les énergies fossiles. L'évolution du secteur est tout aussi spectaculaire en termes de coûts et de taille de projets. Mais dans ce contexte, la France accuse un retard de plus en plus flagrant. Selon un rapport du Commissariat général au développement durable (CGDD) rendu public le 17 août, s'il poursuit sur sa trajectoire actuelle, le pays n'atteindra que 20,5% d'énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2020, au lieu des 23% prévus. L’Hexagone est l'un des pays européens les moins avancés dans la transition vers les énergies renouvelables, avec la Grande-Bretagne. Et ce même si la ministre de l’Environnement Ségolène Royal a lancé le 24 août un appel d’offres pour 3 000 mégawatts de centrales solaires au sol cadencé en six tranches sur trois ans. De quoi donner à la filière hexagonale une visibilité inédite longtemps réclamée (UsineNouvelle.com du 25/08).
Avec le rachat de Saft en 2016 et de SunPower en 2011, Total est en capacité de faire des offres d’énergies alternatives comparables à celle d’un précurseur comme Tesla, affirment des analystes américains de Lux Research, qui placent le français en tête de la transition énergétique parmi les multinationales pétrolières (UsineNouvelle.com du 26/08).
Siemens et Gamesa ont rejeté une offre de General Electric sur des actifs appartenant à Adwen, leur coentreprise dans l'éolien en mer (UsineNouvelle.com du 31/08).
La Chine peine à exploiter ses atouts dans le gaz de schiste, selon Les Echos de lundi. Si le pays dispose des plus importantes réserves au monde, leur situation en montagne, la géologie et le manque d’eau compliquent leur exploitation.
L'Iran aidera les pays producteurs de pétrole à stabiliser le marché mondial de l'or noir à condition que les autres membres de l'Opep lui reconnaissent le droit de regagner les parts de marchés qu'il a perdues, a déclaré le ministre du Pétrole du pays (LaTribune.fr du 26/08). En attendant, les compagnies pétrolières devraient lancer moins de 10 grands projets cette année, contre 40 par an entre 2007 et 2013 (Les Echos du 31/08).
La baisse des prix des carburants et l’accroissement du parc automobile a entraîné une hausse des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports en 2015 en France. Une première après plus de dix ans de baisse constante (UsineNouvelle.com du 29/08).
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