L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé jeudi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2017, en raison de perspectives macroéconomiques plus sombres dans la foulée du Brexit (LaTribune.fr du 11/08).

Un réacteur nucléaire arrêté depuis plus de cinq ans a redémarré vendredi dernier au Japon, où seulement deux autres fonctionnent actuellement sur un parc réduit à 42 unités après l'accident de Fukushima (LaTribune.fr du 12/08).

La Biélorussie a demandé jeudi dernier au groupe public russe Rosatom, qui construit la première centrale nucléaire du pays, de remplacer la cuve d’un réacteur après un incident début juillet (Les Echos du 12/08).

« Terre promise du nucléaire civil, la Chine ? Pas de doute », selon un article publié ce week-end sur Challenges.fr : « cinq ans après l’accident de Fukushima, le pays le plus énergivore du monde poursuit sa course à l’atome sans états d’âme. Avec 22 réacteurs en construction (l’équivalent de 35% du parc français actuel en gigawatts), l’empire du Milieu est de loin le pays où cette forme d’énergie a le plus le vent en poupe. Adopté récemment par les caciques du régime, le 13e plan quinquennal (2016-2020) prévoit d’investir quelque 70 milliards d’euros et d’augmenter le rythme de construction des tranches (...). L’industrie nucléaire chinoise se met en ordre de bataille pour tripler les capacités de production du pays d’ici à 2020. Une montée en puissance qui vise aussi à doper le made in China à l’exportation ». C’est dans ce contexte que la ville de Lianyungang a stoppé les préparatifs d’implantation d’une usine de recyclage des déchets nucléaires à la suite de fortes manifestations. Ce projet, mené par le français Areva et le géant chinois CNNC devra trouver un autre emplacement (UsineNouvelle.com du 10/08).

En France aussi, ce type d’implantation est polémique. Quelques centaines d’opposants au projet de stockage de déchets nucléaires Cigéo près de Bure, dans la Meuse, ont ainsi manifesté dimanche autour du site et abattu une partie du mur de béton qui protégeait le chantier, relatent Les Echos. Deux plaintes ont été déposées par l’Andra, Agence nationale de gestion des déchets nucléaires, l’une pour dégradation de bien et l’autre pour occupation illégale.

La décision du gouvernement britannique, fin juillet, de réétudier le projet de construction de deux EPR par EDF à Hinkley Point a relancé les réflexions sur les alternatives à ce chantier de 21 milliards d’euros. Eolien, gaz..., les propositions se multiplient (Les Echos du 18/08). La Grande-Bretagne n'en a pas besoin car de nouvelles capacités de production seront bientôt disponibles, a notamment déclaré SSE, le numéro deux du marché britannique de l'énergie (UsineNouvelle.com du 16/08). Londres a d’ailleurs donné mardi son accord pour développer Hornsea Project Two, une ferme éolienne au large des côtes anglaises : 300 turbines qui pourraient fournir du courant à 1,6 million de foyers seraient installées, en faisant la plus grande au monde (Les Echos du 17/08).

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