« Le patron de l’Agence de l’environnement américaine ne croit pas à l'impact du CO2 sur le climat », titraient LesEchos.fr vendredi dernier. Il a déclaré ne pas être « d’accord pour dire qu'il s'agit d'un contributeur important au réchauffement climatique » avant de dénoncer le « mauvais accord » de Paris. Problématique…
Les cours du pétrole poursuivent leur déclin, le baril de WTI, la référence américaine, passant sous les 50 dollars jeudi dernier, soit son plus bas niveau depuis le début de l'année (Challenges.fr du 09/03). LesEchos.fr, qui parlent d’ « une hausse des stocks de brut américains jamais vue depuis 1982 », expliquent que « c’est bien le retour en force de la production US qui fait glisser les prix, alors que l’Opep est, elle, en train de serrer les vannes ».
Souhaitant devenir leader de la transition énergétique, Engie cède la totalité de ses actifs dans le gaz de schiste en Grande-Bretagne au groupe suisse Ineos (UsineNouvelle.com du 10/03). Le pétrolier anglo-néerlandais Shell a, de son côté, annoncé jeudi dernier la vente de la plus grande partie de ses actifs dans les schistes canadiens à Canadian Natural. Le montant total de l'opération est estimé à 6,88 milliards d'euros (UsineNouvelle.com du 09/03).
L’abandon progressif et intégral du nucléaire, tel que le prônent Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, coûterait 217 milliards d’euros d’ici 2035, selon des calculs de l’Institut Montaigne publiés lundi. A lui seul, le remplacement de l’atome par d’autres sources d’énergies renouvelables mobiliserait 179 milliards. Une évaluation contestée par les deux candidats qui pointent des économies oubliées, comme l’abandon du grand carénage, le programme d’allongement de la durée de vie du parc nucléaire français (Les Echos du 14/03).
Le 11 mars marquait le sixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima au Japon. Si le Premier ministre, Shinzo Abe, assure que le pays a toujours besoin du nucléaire, UsineNouvelle.com constate que quasiment aucun réacteur n’a encore pu redémarrer et que sur place, le démantèlement se complique techniquement.
Le japonais Toshiba a demandé, pour la seconde fois, à reporter la publication de ses résultats financiers portant sur le troisième trimestre de son exercice fiscal en cours. Le conglomérat semble toujours incapable de mesurer avec exactitude l'ampleur de la dépréciation de sa division en charge du nucléaire dont il souhaite désormais se séparer (LesEchos.fr des 14 et 15/03).
Challenges.fr souligne qu’EDF met les bouchées doubles sur les énergies renouvelables. Mardi, l’électricien a annoncé la mise en service d’un parc éolien de 66 mégawatts dans la région Rhône-Alpes, la construction de huit parcs renouvelables pour une capacité de 190 MW et l’acquisition de deux futurs projets éoliens totalisant 84 MW.
D’après LeFigaro.fr de vendredi dernier, « les gains de compétitivité du solaire ne sont pas un vain mot. Jeudi, les résultats du quatrième appel d'offres photovoltaïque lancé par la Commission de régulation de l'énergie se sont soldés par un prix moyen de rachat de l'électricité - correspondant au seuil de rentabilité des installations - autour de 62,50 euros le mégawattheure, soit deux fois moins que l'EPR de Flamanville (…). Le solaire distance désormais sensiblement l'éolien, dont le coût est estimé en moyenne à 80 euros ».
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