Les découvertes de pétrole dans le monde se sont effondrées de 25% l’an dernier par rapport à 2015. La chute des cours a conduit les groupes à réduire leurs investissements. Pour autant, la peur de la pénurie a disparu, repoussée par le boom du pétrole de schiste américain et par le ralentissement de la croissance de la consommation (Les Echos du 21/02).
L’Inde, troisième consommateur mondial d'énergies fossiles, qui importe 80% de son pétrole, tente de relancer sa production locale, nous apprend LaTribune.fr qui n’y voit pas une bonne nouvelle pour la santé de la population, en passe de détrôner les Chinois en matière de mortalité pour cause de pollution. Le pays a ainsi accordé 31 permis d'exploitation, une première depuis six ans.
La Chine va cesser ses importations de charbon de Corée du Nord jusqu’à fin 2017, durcissant sa position après un nouveau test de missile et privant Pyongyang d’une source cruciale de revenus. Pour Les Echos de lundi, « cette décision peut aussi être lue comme un geste de bonne volonté à l’égard de Washington, qui avait demandé vendredi à Pékin de ‘modérer’ son voisin ».
En France, après l'Assemblée nationale, le Sénat a approuvé le texte d'un projet de loi qui vise à favoriser la consommation par tout particulier ou entreprise du courant qu'il produit, notamment grâce à des panneaux solaires (LaTribune.fr du 16/02).
« Economies d’énergie : l’Europe s’éloigne de son objectif pour 2020 », soulignent mardi Les Echos. L’Union a vu sa consommation d’énergie primaire recommencer à progresser en 2015. La France fait partie des mauvais élèves.
Les émissions de gaz à effet de serre, dont un tiers sont dues aux transports, ont diminué de 16,2% dans l’Hexagone entre 1990 et 2014, selon un rapport publié sur le site du ministère de l’Environnement. Les objectifs sont de les diminuer de 40% entre 1990 et 2030 et de les diviser par quatre d’ici 2050 (Les Echos du 17/02). C’est pourtant dans ce contexte que la Commission européenne menace de poursuivre en justice cinq pays, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni, coupables de ne rien faire contre les niveaux dangereux de pollution atmosphérique. Ils ont deux mois pour établir un programme visant à réduire les émissions de dioxyde d'azote (LaTribune.fr du 16/02).
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