Le ministre russe de l'énergie a créé l'émoi jeudi dernier en indiquant que son pays - qui n'est pas membre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) - était prêt à participer à une réunion en vue d'une possible « coordination » face à l'effondrement des prix du pétrole. L'Organisation envisagerait en effet d'ouvrir sa porte à des pays extérieurs pour aboutir à un accord commun et s'entendre pour réduire la production et enrayer ainsi la chute continue des prix du baril (LesEchos.fr du 28/01). Or, fait remarquer LaTribune.fr, la levée des sanctions contre Téhéran acte aussi son retour sur le marché pétrolier... La hausse de la production iranienne devrait entraîner une nouvelle chute des prix et pourrait contraindre l'Arabie saoudite à revoir sa politique. La Grande-Bretagne a par ailleurs annoncé débloquer 325 millions d'euros pour soutenir l'industrie pétrolière dans le nord-est de l'Ecosse (Les Echos du 29/01).
Avec l'effondrement des cours, les investissements du secteur sont en très net recul dans le monde, les régions les plus affectées étant l'Europe et l'Amérique du Nord (UsineNouvelle.com du 02/02).
Alors qu'en 2011, le gouvernement avait abrogé le permis de Total en vue d'explorer les ressources en gaz de schiste du sous-sol à Montélimar, la justice vient d'annuler cette décision. Mais le pétrolier assure qu'il ne passera pas en force sur le sujet (UsineNouvelle.com du 28/01).
En 2015, la production d'énergie solaire et photovoltaïque a augmenté de 25% en France, traduisant, selon le bilan présenté mercredi par le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE, « les premiers effets de la transition énergétique » dans le pays.
En valeur relative, les chiffres restent néanmoins encore modestes (Les Echos du 04/02).
La patronne du groupe américain General Electric en France a officialisé son départ quelques jours après avoir été convoquée à l'Elysée pour s'expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom (NouvelObs.com du 31/01).
« Produire de l'électronique en France, c'est possible pour le fabricant de systèmes électroniques de véhicules et de télécommunication Actia », nous apprennent lundi Les Echos. Si la majeure partie de ses cartes électroniques sont faites à Tunis, il modernise son usine de Colomiers, près de Toulouse, en y investissant 8 millions d'euros de 2015 à 2017, et rapatrie dans l'Hexagone une partie de sa production.
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