Mécanique
Alors que des scientifiques américains ont réussi à imprimer pour la première fois des tissus et organes vivants - oreilles, muscles et os - grâce à un système sophistiqué d'imprimante 3D (LesEchos.fr du 16/02), Les Echos écrivent ce jeudi que « la révolution de l'impression 3D n'aura pas lieu chez les particuliers, mais dans les usines. C'est la conviction d'un rapport rédigé par trois jeunes ingénieurs du corps des Mines pour La Fabrique de l'Industrie. Le document se concentre donc sur les applications actuelles et à venir de la fabrication additive dans le monde professionnel.
Premier constat : dans un secteur dominé par des acteurs américains (3D Systems, Stratasys) ou allemand (EOS), la France ne compte que trois fabricants, bien plus petits et focalisés sur des technologies spécifiques : BeAM (fusion directe de poudres), Groupe Gorgé (résines spéciales) et Phenix Systems (poudres métalliques), racheté par 3D Systems en 2013. En revanche, dans les matériaux, le groupe français Eramet (Aubert & Duval) est un des leaders mondiaux des poudres métalliques pour l'impression. Idem dans les logiciels, où Dassault Systèmes est en mesure de concurrencer l'américain Autodesk. Le rapport étudie ensuite les politiques industrielles mises en place pour promouvoir la fabrication additive aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Il souligne que la France a déjà lancé plusieurs initiatives, mais que l'absence de stratégie nationale donne 'une impression de désordre'. Les auteurs proposent donc la création d'une agence française de la fabrication additive, afin de coordonner et d'encourager les efforts ». A suivre.
A Chalon-sur-Saône, le fondeur spécialiste du moulage à cire perdue Moules et Outillages de Bourgogne, victime de son succès, déménage dans de nouveaux locaux. Un investissement de 1,5 million d'euros, auquel s'ajouteront progressivement 400 000 euros de robotisation des équipements (Les Echos du 17/02).
Métaux
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a affirmé lundi à Roubaix, quelques heures avant d'intervenir sur le sujet devant le Parlement de Bruxelles, que « la sidérurgie européenne est aujourd'hui attaquée, de manière injuste, par des pratiques non conformes aux règles de marché, et en particulier par les pratiques de sidérurgistes chinois (...). L'Europe doit se protéger, s'armer ». Des déclarations qui interviennent alors que plusieurs milliers de salariés et patrons européens ont manifesté lundi à Bruxelles. Depuis des mois, le déferlement des aciers chinois à bas coûts, issus des gigantesques surproductions générées par le ralentissement de l'économie locale, fait en effet plonger les prix sur le Vieux continent (LesEchos.fr du 15/02).
Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a déclaré mardi le secteur du nickel « en état de crise ».
Cet arrêté ouvre la voie à l'intervention du Fonds nickel pour le soutien conjoncturel au secteur minier, permettant ainsi la prise en charge d'une partie des cotisations sociales des entreprises en difficultés et le financement de travaux permettant d'assurer le maintien d'un niveau minimal d'activité à la sous-traitance (UsineNouvelle.com du 16/02).
Malgré la dépréciation massive d'actifs passée à son bilan 2015 pour lui, Rio Tinto recherche activement les financements nécessaires pour développer son gisement guinéen de minerai de fer à Simandou, l'un des plus importants au monde (UsineNouvelle.com du 17/02).
Le président argentin a annoncé la suppression de la taxe de 5% sur les exportations de minerais pour relancer les investissements étrangers dans le secteur (Les Echos du 15/02).
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