Avionneurs

Les Echos nous expliquent ce jeudi « comment Airbus a conquis la moitié du ciel » : « quatre ans après la fin d'une restructuration à marche forcée, l'avionneur franco-européen vole à nouveau de succès en succèsi ». « Pourquoi l'A380 n'a pas décollé comme Airbus l'imaginait », se demande en revanche Challenges.fr qui constate que « 7 ans après sa mise en service, le super-jumbo européen reste (...) un avion de niche ». Selon l'un de ses détracteurs, « le lancement de ce modèle est probablement la pire décision prise par Airbus, avec des investissements monumentaux et un marché inexistant ». Mais l'avionneur y croit toujours : « le trafic aérien va doubler dans les quinze ans. Avec la saturation des aéroports, on ne pourra pas répondre à cette demande en doublant le nombre de vols. Il faudra des avions deux fois plus gros ». Le défaut de l'A380 serait d'être arrivé 10 ans trop tôt.

La Darpa, agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense, a versé 9,4 millions de dollars supplémentaires à Boeing pour son programme de développement d'un avion à décollage et atterrissage vertical. Le prototype, baptisé Phantom Swift, pourrait être le pionnier d'une nouvelle génération d'aéronefs hybrides (UsineNouvelle.com du 02/09).

Dassault Aviation devrait conclure très prochainement son accord avec l'Inde pour la vente de 126 Rafale.
L'armée de l'air, qui renouvelle sa flotte, ne peut en effet plus se permettre de repousser la signature du contrat, a dévoilé le 3 septembre le quotidien indien Hindustan Times (UsineNouvelle.com du 03/09).

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