En 2018 (voir le premier article ci-dessous) le MIDEST a rejoint GLOBAL INDUSTRIE.
En vedette au MIDEST 2010 : le ferroviaire
Pour le secrétaire d’Etat français aux Transports Dominique Bussereau, la décision d’Eurostar de commander des TGV au groupe allemand Siemens au détriment d’Alstom est « nulle et non avenue » car elle n’est pas conforme aux règles de sécurité qui régissent actuellement le tunnel. Selon lui, il faudra « à peu près deux ans » d’analyses et d’expertises pour déterminer si les conditions de sécurité attendues sont remplies par Siemens (Challenges.fr du 14/10). Le directeur général d’Eurostar a répliqué que la commission intergouvernementale (CIG) chargée de faire évoluer les normes de sécurité dans le tunnel avait donné son aval pour de nouvelles normes rendant le train de Siemens acceptable. Il appuie ses dires d’une lettre datée du 31 mars, adressée notamment à Alstom et au ministère de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, dans laquelle la CIG se dit favorable à cette évolution. Résultat : Françoise Deygout, chef de la délégation française à la CIG, a été « remplacée », selon les termes du ministère de l’Ecologie, (« limogée » selon ceux du magazine Ville, Rails et Transports qui a dévoilé l’information). Du côté de la Commission européenne, on joue à Ponce Pilate en ne se déclarant nullement concerné par le problème. Quant au gouvernement allemand, il considère « que l’intervention française est injustifiée (…). Ce qui compte, c’est ce que pense Eurostar »… Aussi Alstom a-t-il déposé une plainte en début de semaine contre la compagnie transmanche devant la Cour de Justice de Londres, arguant qu’elle a anticipé dans son appel d’offres une modification des règles de sécurité du tunnel, ce qui a permis à Siemens de se qualifier. En attendant, la compagnie allemande Deutsche Bahn a annoncé mardi qu’un de ses trains à grande vitesse Siemens avait pour la première fois traversé le tunnel sous la Manche sans aucun souci. Cette nouvelle n’est bonne ni pour Alstom, ni pour Eurostar qui avait jusqu’à présent le monopole. En revanche, Eurotunnel se frotte les mains (Les Echos, UsineNouvelle.com, L’Usine Nouvelle, LaTribune.fr et Challenges.fr des 18, 19, 20 et 21/10).
Mécasphère d’octobre consacre un article à « l’international, locomotive du ferroviaire français » et aux opportunités qu’offre le secteur aux entreprises mécaniciennes. Alors qu’en France, transport urbain et périurbain et rénovation du matériel existant constituent l’essentiel du développement, les opportunités sont nombreuses sur les cinq continents.
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