Difficile de l'envisager a priori alors que la France enregistre 189 100 chômeurs sans activité de plus en 2014, soit une hausse de 5,7% sur un an, comme le rapporte Challenges.fr.
Et il ne faut « pas s'attendre à des miracles » cette année, a réagi mardi Manuel Valls... Dans un éditorial paru sur UsineNouvelle.com, Thibaut de Jaegher affirme même que « le vrai taux de chômage en France, c'est 19,2%. Si l'on rapporte le nombre total de chômeurs à la population active, c'est bien ce taux que l'on obtient. Rendons-nous compte que 5,5 millions de personnes sur un total de 28,6 millions en âge de travailler (dans les statistiques françaises, cela veut dire dès 16 ans) ne travaillent pas ».
Or dans le même temps, la compétitivité française a continué de se dégrader en 2014, souligne la newsletter : « le poids des exportations françaises dans celles de la zone euro poursuit sa baisse (...). Signe inquiétant : seule l'Italie a subi l'an dernier une dégradation plus importante de sa compétitivité, tandis que l'Allemagne et l'Espagne l'ont améliorée (...). Selon Coe-Rexecode, la compétitivité-coût des entreprises a pourtant commencé à se redresser [en France] mais il va falloir poursuivre les efforts ». C'est dans ce contexte que 61% des Français voteraient la loi Macron, discutée depuis lundi à l'Assemblée, nous apprend un sondage Odoxa - FTI Consulting - Les Echos - Radio Classique.
L'ouverture des magasins le dimanche, celle à la concurrence des professions réglementées et l'extension de l'épargne salariale font partie des principales mesures qu'ils attendent.
Une trentaine d'entrepreneurs, d'économistes et de chercheurs ont également signé un appel à voter la loi dans le Journal du Dimanche (UsineNouvelle.com du 26/01).
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