Les autorités américaines en charge de l'enquête sur les fuites de documents concernant la CIA dévoilés la semaine dernière par Wikileaks se concentrent sur d'anciens sous-traitants qui auraient pu être vexés d'avoir perdu un contrat avec l'agence américaine d'espionnage.
Comme le rappelle LaTribune.fr, « une fuite par le biais de sous-traitants ne serait pas une grosse surprise. L'Agence de sécurité nationale (NSA), sœur de la CIA en quelque sorte, a en effet déjà été ébranlée par les fuites d'Edward Snowden en 2013, qui travaillait pour une entreprise contractante de la NSA. Et fin 2016, la même NSA a découvert qu'un autre collaborateur, Harold Martin, employé dans la même entreprise sous-traitante, avait dérobé et caché chez lui environ 50 000 giga-octets de documents et de données, dont certains éléments sensibles ».
Selon la banque d’affaires Bryan, Garnier & Co., les sociétés technologiques européennes se sont beaucoup plus facilement financées via des opérations privées que par la Bourse en 2016. Le capital investissement européen, et en particulier français, s’est organisé pour permettre de grosses opérations de levées de fonds (UsineNouvelle.com du 15/03).
La transformation numérique des entreprises passe par l'industrie, martèle le Medef. Dans des propositions faites aux candidats à la présidentielle présentées à la presse le 9 mars, l'organisation appelle à faire de la France un « champion mondial » de l'économie numérique à l'horizon 2025. Une ambition qui s'appuie sur l'industrie (UsineNouvelle.com du 10/03). Mais d’après Challenges.fr, le numérique serait précisément « le parent pauvre de la course à l'Elysée » : « des représentants des candidats Benoît Hamon, Emmanuel Macron et François Fillon ont débattu du volet numérique de leurs programmes, ce 9 mars au matin, à la Maison de la Mutualité. C’est la première fois qu’ils abordent ce volet de leur programme, à moins de deux mois du premier tour des élections. Mais avec timidité ». En attendant, les industriels avancent. Paris-Saclay va ainsi se doter d'un pôle numérique baptisé Digitec. Plus de 1 500 chercheurs et ingénieurs, issus principalement du CEA List, de l'Inria, de Télécom ParisTech et de l'IRT System X, mettront à leur disposition une chaîne complète de recherche et d'innovation dans le numérique. Et de son côté, Fujitsu investit plus de 50 millions d'euros en France pour accélérer dans l'intelligence artificielle. Le spécialiste japonais des technologies de l'information et de la communication entend multiplier les partenariats avec les grands groupes, les start-up et les centres de recherche tricolores pour faciliter la transformation digitale de ses clients. Il a inauguré jeudi dernier un centre d'excellence au sein de l'incubateur de l'Ecole polytechnique et va monter un programme de recherche avec Inria (UsineNouvelle.com du 09/03).
Akka Technologies a finalisé l’acquisition de GigaTronik, spécialiste allemand de l’Internet des objets, du digital et de l’infotainment qui emploie 1 000 salariés sur 14 sites en Allemagne, Autriche et Suisse (Les Echos du 14/03).
Intel met 15 milliards de dollars sur la table pour racheter la société israélienne Mobileye, spécialiste des capteurs intelligents pour l'automobile. Pour mener à bien l’opération, le géant américain des puces vide quasi intégralement son compte en banque : il doit en effet trouver un relais de croissance, suite au déclin des ventes d'ordinateurs. (Les Echos du 14/03).
[widgetkit id="13"]