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Revue de presse automobile du 17 avril 2009 - Prestataires

Alors que le sort d’Heuliez se jouait cette semaine au tribunal de commerce de Niort (LeFigaro.fr et NouvelObs.com du 14/04), l’Etat s’engageait en préambule à apporter au moins 10 millions d’euros sans condition, via le FSI, pour sauver l’équipementier. Le conseil régional de Poitou-Charentes participera également à hauteur de 5 millions et EDF en investira 5 autres par le biais d’une coopération industrielle sur les aspects technologiques relatifs aux batteries et au système de charge (UsineNouvelle.com, NouvelObs.com et LeParisien.fr, des 09 et 10/04). Toutes les parties étaient ainsi d’accord pour demander un redressement judiciaire et éviter ainsi la liquidation. Ségolène Royal a annoncé avoir pris contact avec Renault pour nouer un partenariat industriel, engagé la Région à acheter 100 véhicules électriques et affirmé que plusieurs villes s’étaient engagées à en acquérir 600 (LeFigaro.fr, LesEchos.fr, UsineNouvelle.com, Challenges.fr… du 14/04). Ainsi, c’est sans surprise que le tribunal a annoncé mercredi le placement de l’équipementier en redressement judiciaire, avec six mois pour trouver des financeurs pour lancer la production de la fameuse voiture (Challenges.fr, LExpansion.com, UsineNouvelle.com, LePoint.fr et LeParisien.fr du 15/04). Néanmoins, lors d’une réunion jeudi avec les syndicats, l’administrateur judiciaire aurait clairement privilégié l’hypothèse d’un démantèlement de la société qui laisserait au passage 400 des 1 000 salariés actuels sur le carreau (LExpansion.com du 16/04).

 

 

Pour être complet, signalons que, s’appuyant sur le cas Heuliez, le Nouveau Centre, parti politique qui appartient à la majorité présidentielle, propose que « l’Etat s’engage à créer rapidement un pôle industriel pour les véhicules électriques » dans lequel l’équipementier « jouerait un rôle clé » (LesEchos.fr du 15/04). LesEchos.fr du 15 avril retracent l’historique de « la chute d’Heuliez en 10 épisodes » et L’Usine Nouvelle du 16 y voit un symbole de « la fin des carrossiers » européens qui « voient leurs commandes rapatriées une à une en interne par les constructeurs » et ne conservent que « la R&D et la production de pièces détachées ».

Alors que leur société vient d’obtenir des crédits supplémentaires, trois cadres dirigeants de l’usine Faurecia de Brières-les-Scellés, en Essonne, qui regroupe essentiellement des bureaux d’études, ont été « retenus » pendant cinq heures jeudi dernier par les salariés. Ainsi, d’après un délégué du personnel qui signe incontestablement la phrase de la semaine, le directeur « n’est pas séquestré, on le retient ». Ils protestent contre le plan social annoncé en décembre, prévoyant la suppression de 1 215 emplois en France et 360 sur ce site entre 2009 et 2011. Les syndicats dénoncent une « délocalisation » de la matière grise avec le transfert prévu de la R&D vers la Pologne, l’Inde, la Chine et le Brésil (LeMonde.fr, 20Minutes.fr, LExpress.fr, UsineNouvelle.com, LesEchos.fr et LeFigaro.fr des 09 et 10/04).

Les employés de Continental Clairoix étaient présents le week-end dernier sur la célèbre course cycliste Paris-Roubaix. Une délégation avait été invitée par les organisateurs à prendre la parole samedi sur le podium. Le peloton s’est arrêté le lendemain quelques minutes devant le site par solidarité et a accueilli en son sein sur quelques kilomètres une 25ème équipe constituée d’une quinzaine de ses salariés. Espérons pour eux que la roue tourne : le tribunal de Compiègne a débouté les syndicats de leur demande d’interdiction de transfert des moules vers d’autres sites (NouvelObs.com du 14/04).

Les usines Michelin de Vannes et de Cholet ont annoncé des mesures de chômage partiel en avril et mai (LesEchos.fr du 09/04). Elles sont néanmoins plus chanceuses que l’une de leurs consœurs d’Alabama dont la fermeture pure et simple vient d’être arrêtée en raison de la « chute dramatique de la demande » en Amérique (E24 du 14/04). A l’inverse, Bridgestone a annoncé son intention d’investir 98 millions de dollars dans une usine à l’ouest de Shanghai pour y accroître ses capacités de production dès le second semestre 2011. Le groupe table en effet sur une reprise de la demande locale à moyen et long termes (UsineNouvelle.com du 14/04).

Trèves, le premier bénéficiaire du FMEA, a officialisé vendredi dernier la fermeture de deux sites en France et annoncé qu’il doublait son objectif de départs volontaires, le portant à plus de 600. Selon les syndicats, en cas d’échec de cette mesure, les premières lettres de licenciements devraient être envoyées le 9 septembre. Assez curieusement, les réactions sont restées très discrètes : alors que le FMEA injecte la bagatelle de 55 millions d’euros dans l’entreprise, Luc Chatel s’est contenté de déclarer : « Trèves est une entreprise stratégique de la filière automobile.  Si le fonds de l’Etat n’était pas intervenu (…), c’était le dépôt de bilan assuré » (UsineNouvelle.com, Challenges.fr et LesEchos.fr du 10/04). Le groupe supprimerait également 1 200 postes à l’étranger (La Tribune et UsineNouvelle.com du 16/04).

L’équipementier français Le Bélier voit son image écornée : il s’enfonce dans le rouge en 2008 avec une perte de 12,2 millions d’euros contre 6,9 millions en 2007 (LaTribune.fr et LesEchos.fr du 14/04).

D’après Marianne2.fr du 14 avril, La Barre Thomas, équipementier rennais qui a annoncé un plan de licenciement de 248 salariés, viendrait de proposer à une partie de ses employés d’être reclassés dans sa filiale de Czestochowa en Pologne où le salaire mensuel est de 705 euros bruts contre 1 500 à 2 000 euros pour un poste équivalent en France.

L’usine Autoliv Electronic de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, spécialisée dans la production d’équipements électriques pour airbags, va supprimer 144 de ses 545 postes. En cause : la chute des commandes (UsineNouvelle.com du 14/04).


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