Revue de presse de l'automobile.

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Revue de presse automobile - Tour du monde des constructeurs

S’adaptant aux affres de la crise, Peugeot lance la 206+ qui, comme son nom ne l’indique pas, coûtera 900 euros de moins que la 206. Elle présente comme autre avantage d’être produite à Mulhouse (LesEchos.fr et Challenges.fr du 26/03). Les exportations de véhicules ne cessant de baisser au Brésil, le constructeur a licencié 250 salariés de son usine de Porto Real (UsineNouvelle.com du 01/04).
Après avoir remporté deux marchés au Portugal et à Monaco, Renault-Nissan espère signer au moins cinq autres contrats de développement de véhicule électrique en Europe (LesEchos.fr du 26/03). La marque au losange a également annoncé l’arrivée de véhicules électriques en 2011 et envisage une formule comprenant une vente de la voiture au prix normal à laquelle s’ajouterait la location de la batterie au mois, avec la possibilité de la recharger dans des parkings ou chez soi.  Patrick Pélata, son directeur général délégué, estime être arrivé au creux de la crise et souligne que Renault va « mieux », les commandes en Europe se situant au niveau de 2008 grâce en particulier à la prime à la casse (LeParisien.fr et LesEchos.fr du 01/04). Concernant la durée de la crise, le constructeur français estime néanmoins qu’elle « pourrait durer toute l’année 2009, toute l’année 2010 et peut-être toute l’année 2011 », pendant que PSA n’observe au premier trimestre « aucun signe de rebond réel à part les sursauts en Italie et en Allemagne liés à la prime à la casse » (UsineNouvelle.com du 25/03).

L’Usine Nouvelle du 2 avril se demande justement sur 3 pages « qui [de PSA ou Renault] est le mieux armé pour sortir de la crise ? ». Résultats : PSA pour la finance et les achats, Renault pour le management, la gamme et la présence internationale. Les deux constructeurs sont à égalité en ce qui concerne l’organisation industrielle.

 

 

Semaine agitée pour l’automobile américaine.

Rick Wagoner, le PDG de General Motors, a démissionné dimanche soir à l’injonction de Barack Obama qui souhaite des restructurations plus profondes du constructeur. Il est remplacé par Frederick « Fritz » Henderson (LeParisien.fr, LeFigaro.fr et LExpress.fr du 30/03) mais se console avec un chèque de départ de 20 millions de dollars au minimum, correspondant « à sa retraite et à d’autres éléments de rémunération à paiement différé, accumulés au 31 décembre pendant ses 32 ans chez General Motors » (LeMonde.fr du 31/03).

Lundi, le président américain prononçait un discours très attendu sur le secteur automobile. Très ferme et imputant la crise « à des erreurs de direction », il a indiqué que des « choix difficiles » allaient devoir être faits par General Motors et Chrysler qui ne pourront sauver tous les sites et tous les emplois, et a sommé les deux constructeurs de revoir entièrement leurs plans de restructuration pour prétendre à une nouvelle aide. Chrysler a 30 jours pour signer un partenariat avec Fiat portant sur moins de 50 % de son capital et General Motors 60 jours pour revoir sa copie. L’Etat financera en attendant leurs fonds de roulement. Sans cela, il les laissera faire faillite, ce qui pourrait leur permettre paradoxalement d’apurer leurs dettes et de redémarrer sur des bases saines avec l’aide du gouvernement (LeFigaro.fr, Challenges.fr, LesEchos.fr, UsineNouvelle.com et La-Croix.com du 30/03, LExpress.fr du 31/03). Le Canada s’est aligné sur les USA, rejetant les plans présentés, accordant les mêmes délais et débloquant une partie du prêt consenti pour assurer les dépenses opérationnelles (UsineNouvelle.com du 31/03).

Selon le New York Times, le passage de General Motors sous la protection du chapitre 11 de la loi fédérale des faillites aurait la préférence du président américain et son administration y travaillerait activement. Le groupe serait scindé en deux, séparant les actifs viables de ceux à risques. Fritz Henderson, dans le Wall Street Journal, n’exclut pas, contrairement à son prédécesseur, ce scénario et pourrait même l’officialiser avant juin (LaTribune.fr, LesEchos.fr, UsineNouvelle.com et LeMonde.fr du 01/04).

De son côté, Chrysler, qui supprime 80 emplois dans sa filiale de crédit (UsineNouvelle.com du 01/04), annonce avoir conclu un accord cadre avec Fiat. D’après le Wall Street Journal, le constructeur italien prendrait dans un premier temps 20 % du capital de l’américain et ne pourra porter sa participation au-delà de 49 % que lorsque l’aide de l’Etat aura été remboursée (LeFigaro.fr, LesEchos.fr et UsineNouvelle.com du 31/03).

Ford, comme General Motors, annonçait également dans la semaine de nouvelles mesures en matière de crédit. Seul des « Big Three » à ne pas avoir réclamé d’aide supplémentaire, son directeur général assure qu’il a « suffisamment de liquidités pour continuer de payer ses sous-traitants, nous pouvons continuer à investir pour l’avenir » (UsineNouvelle.com du 31/03).

Même l’indien Tata souffre. Le lancement de la Nano la semaine dernière ne masque pas en effet les difficultés financières grandissantes du célèbre groupe qui compte une centaine de filiales et pâtit d’une série d’acquisitions ces dernières années, comme Jaguar et Land Rover pour l’automobile, qui se traduisent aujourd’hui en pertes colossales (LesEchos.fr du 30/03).

En cette période de crise, LesEchos.fr du 31 mars s’appuient sur la sortie de piste, le même jour, de Christian Streiff et Rick Wagoner, pour souligner que le phénomène est mondial : les actionnaires veulent des hommes neufs pour trouver une issue aux difficultés. Au Japon, Toyota et Honda viennent ainsi également de changer de dirigeants.


Revue de presse automobile réalisée par l'équipe du MIDEST

 

Midest 2009 du 17 au 20 novembre

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