EDF et l'Etat sont parvenus à un accord sur les modalités de l'indemnisation qui sera versée à l'électricien pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, a-t-on appris mercredi du ministère de l'Energie. Il « prévoit une indemnisation par étapes, avec une première étape de 100 millions d'euros et des étapes ultérieures en fonction de plusieurs paramètres, dont le prix de l'énergie » dans les années suivant la fermeture, a indiqué à l'AFP un porte-parole (Challenges.fr du 24/08). Ce scénario semble donc donner raison à Madame Royal qui avait formulé mi-mai une offre de 100 millions d'euros jugée dérisoire, voire insultante, par EDF qui espérait recevoir au moins 2 à 3 milliards. Mais LeFigaro.fr nuance cette impression : « selon des sources proches du dossier, l'indemnisation versée par l'État sera bien découpée en deux parties : l'une fixe de 400 millions d'euros avec un premier versement de 100 millions en 2019, lorsque la centrale alsacienne sera à l'arrêt, et une deuxième de 300 millions qui sera débloquée l'année suivante. Une autre part variable, dont le montant dépendra du prix de l'électricité, viendra compléter cette somme. Versée à partir de 2022, elle correspondra aux recettes que Fessenheim aurait rapportées pendant la durée de vie initialement prévue pour la centrale par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), soit près de vingt ans. Cette part variable pourrait représenter un montant allant de plusieurs centaines de millions à un milliard d'euros, en fonction du marché de l'électricité ». Toute la lumière reste donc à faire dans cette histoire.
D'après le quotidien économique Nikkei, l'activité charbon d'EDF intéresserait fortement deux compagnies d'électricité japonaises, Tepco et Chubu Electric Power (LaTribune.fr du 18/08).
Coup dur pour les pétroliers chinois. Minés par la faiblesse des prix du baril, ils ont dévoilé mercredi des résultats calamiteux : PetroChina a ainsi vu ses profits s’effondrer tandis que CNNC passait dans le rouge (Les Echos du 25/08).
« Le rythme auquel se développent les énergies renouvelables dans l’Hexagone demeure insuffisant au regard des objectifs visés par la France pour 2020 », alerte une étude du Commissariat général au Développement durable, notant que la trajectoire qui avait été fixée (17% pour 2015 alors que le chiffre réalisé est de 14,9%) n’est pas respectée. Dans le détail, c’est la consommation d’énergies renouvelables pour le chauffage qui est le plus à la traîne. Les transports s’affichent comme le meilleur élève, avec les biocarburants.
« Eolien : le danois Vestas rivalise avec les chinois », titraient Les Echos vendredi dernier. Le fabricant européen d’éoliennes a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires de 23% au premier semestre, à 4 milliards d’euros. Les groupes chinois trustent la moitié du Top 10, mais restent pour l’instant sur leur marché national, qui représente un tiers des installations mondiales.
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